Une poire sous pression
mais qui tient bon !

Réunis les 25 et 26 juin en Belgique, à l’occasion du congrès international de la poire INTERPERA,
les acteurs de la filière ont dressé un état des lieux contrasté du secteur,
néanmoins teinté d’optimisme pour l’avenir. Explications.

Un secteur résilient, lucide, mobilisé, mais sous pression. Voici comment Jo Brouns, ministre flamand de l’Agriculture, a ouvert ce temps fort pour les professionnels de la poire, en saluant notamment la résilience du secteur et l’importance de la recherche. Si la campagne de l’année écoulée a été globalement satisfaisante, plusieurs contraintes sont venues s’intensifier : difficultés de recrutement, protection phytosanitaire affaiblie, accès à l’eau irrégulier, consommation en net recul, notamment chez les jeunes, etc.

L’innovation comme levier d’avenir

Face aux défis auxquels est confrontée cette filière en transition, l’innovation s’affiche comme l’une des solutions. Ainsi, l’agrivoltaïsme – qui combine production agricole et production d’énergie sur les mêmes terres – ou encore la gestion fine à l’échelle de l’arbre gagnent du terrain. Une fois la récolte effectuée, les progrès réalisés en conservation viennent renforcer la qualité des fruits sur le long terme. Autant de pistes concrètes pour pérenniser la production ! Autre enjeu majeur : reconquérir le consommateur pour tenter d’enrayer une chute des ventes. Les jeunes générations se détournent de la poire, c’est un fait, et il est urgent d’adapter l’offre, de moderniser l’image du fruit et de repenser sa commercialisation.

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Sources :  Communiqué de presse « Interpera 2025 – main-d’œuvre, changement climatique, consommation : la poire européenne en quête de solutions » (25/06/25)

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